Édition du mardi 18 novembre 2014
Les nouveaux maires confiants dans leur capacité à développer leurs territoires
Alors qu’ils entament leur mandat, et malgré la tempête qui s’annonce sur les finances locales, les maires restent confiants dans leur capacité à investir, notamment dans le développement économique de leurs territoires, selon le baromètre annuel du Courrier des maires, publié hier.
Il est en effet surprenant de constater que la plupart des quelque 500 maires et adjoints interrogés comptent répercuter le choc de la baisse des dotations – qu’ils sont 82 % à juger surdimensionnée – avant tout sur leurs dépenses de fonctionnement. On sait qu’il est beaucoup plus difficile de jouer sur celles-ci, car la moitié (52 %) sont constituées par les dépenses de personnel, quasi-incompressibles. Pourtant, 59 % des maires interrogés comptent réduire leurs coûts de fonctionnement, alors que seuls 22 % ont l’intention de baisser leurs investissements. La baisse des dépenses de fonctionnement se traduira pour eux avant tout par le renoncement à l’embauche de nouveaux agents (62 %) et la baisse des subventions aux associations (30 %).
Si 76 % des élus font du maintien de l’investissement dans leur commune un « enjeu prioritaire », en revanche, la priorité sera portée plutôt à la gestion des équipements existants qu’à la création de nouveaux. 94 % estiment cependant que leur action sera déterminante pour l’aménagement et le développement de leur commune.
Une ambition peut-être paradoxale avec le serrage généralisé des cordons de la bourse : en tout, « 55 % des maires ont adopté un budget en baisse par rapport à 2013 », dévoile le baromètre. Seulement 8 % des maires comptent augmenter les impôts, et encore moins (3 %) envisagent d’emprunter.
Concernant la réforme territoriale en cours, pour 62% des répondants, le département doit être maintenu. Ils sont même 69% à le penser chez les élus des communes de moins de 5000 habitants. D’ailleurs, pour 68% des élus, la réforme territoriale n’est pas un progrès pour la décentralisation. Ils sont cependant favorables, à 65%, à la diminution du nombre de régions.
L’intercommunalité est, pour 41% des élus sondés, vue comme un atout pour développer les politiques que les communes ne peuvent plus mener. Mais elle signifie aussi une perte de pouvoir pour 38% des répondants qui estiment ne pas pouvoir peser sur les choix de leur intercommunalité. Quant aux nouveaux élus, ils sont encore plus pessimistes : à 44%, ils désespèrent de pouvoir réorienter le programme intercommunal, alors qu’ils ne sont que 30% des élus expérimentés sur cette position.
A 65%, les répondants au baromètre sont satisfaits du nouveau système d’élection au suffrage universel direct des élus communautaires, les nouveaux maires y étant beaucoup plus favorables (82%) que les anciens (60%).
Il est en effet surprenant de constater que la plupart des quelque 500 maires et adjoints interrogés comptent répercuter le choc de la baisse des dotations – qu’ils sont 82 % à juger surdimensionnée – avant tout sur leurs dépenses de fonctionnement. On sait qu’il est beaucoup plus difficile de jouer sur celles-ci, car la moitié (52 %) sont constituées par les dépenses de personnel, quasi-incompressibles. Pourtant, 59 % des maires interrogés comptent réduire leurs coûts de fonctionnement, alors que seuls 22 % ont l’intention de baisser leurs investissements. La baisse des dépenses de fonctionnement se traduira pour eux avant tout par le renoncement à l’embauche de nouveaux agents (62 %) et la baisse des subventions aux associations (30 %).
Si 76 % des élus font du maintien de l’investissement dans leur commune un « enjeu prioritaire », en revanche, la priorité sera portée plutôt à la gestion des équipements existants qu’à la création de nouveaux. 94 % estiment cependant que leur action sera déterminante pour l’aménagement et le développement de leur commune.
Une ambition peut-être paradoxale avec le serrage généralisé des cordons de la bourse : en tout, « 55 % des maires ont adopté un budget en baisse par rapport à 2013 », dévoile le baromètre. Seulement 8 % des maires comptent augmenter les impôts, et encore moins (3 %) envisagent d’emprunter.
Concernant la réforme territoriale en cours, pour 62% des répondants, le département doit être maintenu. Ils sont même 69% à le penser chez les élus des communes de moins de 5000 habitants. D’ailleurs, pour 68% des élus, la réforme territoriale n’est pas un progrès pour la décentralisation. Ils sont cependant favorables, à 65%, à la diminution du nombre de régions.
L’intercommunalité est, pour 41% des élus sondés, vue comme un atout pour développer les politiques que les communes ne peuvent plus mener. Mais elle signifie aussi une perte de pouvoir pour 38% des répondants qui estiment ne pas pouvoir peser sur les choix de leur intercommunalité. Quant aux nouveaux élus, ils sont encore plus pessimistes : à 44%, ils désespèrent de pouvoir réorienter le programme intercommunal, alors qu’ils ne sont que 30% des élus expérimentés sur cette position.
A 65%, les répondants au baromètre sont satisfaits du nouveau système d’élection au suffrage universel direct des élus communautaires, les nouveaux maires y étant beaucoup plus favorables (82%) que les anciens (60%).
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